Immobilier : faut-il investir en direct ou en SCPI ?

Immobilier, L'Accession À La Propriété

L’immobilier physique est un investissement tangible qui a toujours attiré les Français. Cependant, il n’est pas accessible à tous en raison de son coût élevé à l’achat. Les SCPI ou sociétés civiles de placement immobilier quant à elles, révèlent pléthore de points forts, comparé à l’immobilier traditionnel. Quels sont-ils et en quoi les atouts issus de l’immobilier traditionnel sont limités ?

 

Une SCPI, qu’est-ce que c’est ?

C’est un titre de propriété émis par un organe tiers – agréé par l’Autorité des marchés financiers. C’est cet opérateur qui endosse toutes les missions relatives à la gestion immobilière et locative, et de qui proviennent les dividendes. Ces derniers sont issus des loyers de la mise en location du parc immobilier, et ils se calculent en fonction de la quote-part de chaque souscripteur.

En bref, acheter des parts de SCPI, c’est devenir propriétaire d’un parc immobilier détenu en commun avec d’autres investisseurs y ayant adhéré.

 

Les SCPI : un placement destiné au grand public

Pour accéder aux SCPI, pas besoin d’une grosse fortune : la souscription peut même se faire cash. En effet, les parts coûtent en moyenne de 200 euros à 1000 euros. Avec l’immobilier traditionnel, la souscription à un prêt est généralement requise, tout en tenant compte de la durée maximale de celui-ci ainsi que du montant de l’apport personnel minimal requis qui doit être de 30% au moins du montant total du prêt. Investir dans l’immobilier classique est donc un placement plus ou moins sélectif.

 

Pas besoin de s’alourdir de la gestion immobilière avec les SCPI

Investir en SCPI, c’est reposer entièrement sur l’expertise de la société de gestion, de même que sur la prise en charge par ses soins de la totalité des contraintes locatives. Or, avec un investissement dans l’immobilier physique, c’est le propriétaire lui-même qui gère l’ensemble de ces dernières, ce qui nécessite un minimum de connaissance en la matière, en plus du temps à consacrer pour l’anticipation des risques, le suivi, la gestion à déployer en temps de crise éventuelle, etc.

 

Diversifier son portefeuille avec les SCPI

« Ne pas placer ses œufs dans le même panier », c’est parfaitement possible avec les SCPI. Celles-ci sont d’ailleurs diversifiées de nature, en raison de la composition de leur propre patrimoine (immeubles résidentiels, professionnels, neufs ou anciens, localisés en Île-de-France ou en région, voire à l’international). Ce qui permet de tirer profit de tous les avantages pour chaque immeuble, en fonction de ses spécificités. L’immobilier physique ne permet cependant pas la mutualisation des risques : il est donc important de bien savoir poser les différents critères de choix avant même l’acquisition de l’immeuble.

 

Une meilleure liquidité avec les SCPI

La revente est plus facile avec les SCPI puisqu’il s’agit de céder des parts de sociétés et non l’immobilier lui-même. C’est également le cas dans le cadre d’une transmission par donation. De plus, les parts peuvent être facilement réparties entre les donataires, tandis que l’immobilier classique est indivisible, et que la répartition nécessite la mise en place de certains montages spécifiques, tels que le démembrement, la mise en place d’une société civile immobilière (SCI) ou d’une SARL de famille.

 

Autres placements incluant de l’immobilier : les OPCI

Pour conclure, investir dans l’immobilier à travers les SCPI est donc nettement plus avantageux et rentable que placer son argent dans de l’immobilier géré en direct. Il est même possible d’étendre la diversification en souscrivant à des OPCI, les organismes de placement collectif immobilier, qui fonctionnent de la même manière que les SCPI mais qui se servent d’autres classes d’actifs tels que les valeurs mobilières (actions et obligations). En bref, SCPI et OPCI sont classés dans la grande famille « pierre-papier ».

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